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Un petit compte-rendu sommaire de la journée qui s’est déroulée ce 4 mai au complexe Imagix à Mons que je vous présentais dans un article précédent …
Pas le temps de fermer sa voiture à clé que vous êtes accueilli par un Grognard sur échasses qui vous fait passer l’antre. Aussitôt passée, un second grenadier qui lui, un étage plus bas (sans échasse) s’enquière de votre nom et de votre origine pour, tout à coup, crier bien haut et fort de votre arrivée sur les lieux. Quoi de plus original qu’un accueil “pas sérieux” dans un monde de jeux sérieux… Vous l’aurez compris, une équipe de “chauffeurs de salle” sont là pour mettre l’ambiance et ce n’est que le début d’une suite empreinte d’humour et de bonne humeur.
Revenons à nos jeux sérieux… la matinée a démarré par une conférence-débat modérée par Alain Gerlache, le présentateur de l’émission Intermédia – RTBF avec différents acteurs aussi riches les uns que les autres en expériences dans le domaine, que ce soit dans la pédagogie, l’approche ou la réalisation d’un serious game.
Des questions pertinentes : Qu’est-ce qu’un serious game ? Le jeu est-il l’avenir du travail ? Comment peut-il être utile ? Comment le rendre efficace ? Quel est son avenir ? Est-ce une mode passagère ? Un alibi culturel ? Autant de questions pour une nouvelle approche du monde ludique, pédagogique, communicationnel, de sensibilisation et de marketing.
Les serious games se doivent d’être attractifs et efficaces. Ils touches tous publics, de tous âges et tous horizons. Ils n’ont pas la prétention de remplacer un enseignant ou un formateur mais d’être un outil, attrayant de surcroît. Il est une prolongation du jeu vidéo en pleine évolution, en phase de maturité mais il ne remplacera pas l’e-learning qui lui, ne remplacera pas le professeur. Cependant, comment les formateurs vont-ils changer leur apprentissage ?
Tu me dis, j’oublie. Tu m’enseignes, je me souviens. Tu m’impliques, j’apprends.[Benjamin Franklin]
Une citation appropriée pour le thème qui nous occupe et qui nous est rappelée lors du débat. A la différence du jeu vidéo, le serious game est une prestation de service suite à des demandes ponctuelles et précises. Le jeu est destiné à sa problématique. Il reste souvent privé puisqu’il implique uniquement l’entreprise commanditaire.
Il existe peu d’éditeurs de jeux en Belgique (2 en Wallonie), par contre, les propositions d’aide sont plus nombreuses, venant de différents organismes, notamment l’Etat. Il existe donc un potentiel certain en la matière, mais nous verrons cela plus bas suite aux différents appels à projets qui ont été soumis.
Lors de ce débat, le public a été appelé à participer à une enquête-statistiques que je vous livre ici en photos. Bien que la qualité ne soit pas au top, on peut facilement avoir un aperçu des résultats. Cliquez sur les images pour agrandir.
A la question de savoir si vous êtes un homme ou une femme, certains ne savent pas 😉
Nombreuses petites et moyennes entreprises étaient présentes.
Pour la plupart, un serious game est essentiellement un jeu ludique pour apprendre.
et un moyen utile pour atteindre ses objectifs
Il est sensé être tous publics
Il semble que le public présent soit là pour l’utilisation plutôt que la réalisation
Il est un moyen de rendre les cours plus attractifs
Il se développera essentiellement sur les ordinateurs.
La fin de matinée et le restant de la journée nous a permis d’entrer dans le vif du sujet par la découverte de serious games dont vous pouvez trouver la liste dans le programme de la journée. Je ne manquerai pas de vous présenter certains plus en détails dans de prochains articles, après les avoir testés, évidemment !
Place aux appels à projet auxquels vous aurez également plus de détails ultérieurement :
- Appel à projet Serious Game (Ben Piquard, MIC / Fishing Cactus / Belle Productions)
- Présentation de la formation « développement XNA » (Hervé Docq, Techno.bel)
- Appel à manifestation d’intérêt « grappe technologiqueSerious game » (Thierry Villers, Infopole Cluster TIC / Pierre Collin, Twist)
- Présentation des Programmes de Financements européens (Benjamin Paternostre, NCP-Wallonie-UWE)
Et enfin, le vote du public pour le prix « Now.belle » est attribué à Les Secrets d’Ombyliss que je vous présentais il y a peu
Quelques photos :
Sans oublier notre coachTIC et ses 2 acolytes de la société A Hermes qu’on remercie pour leur excellente prestation et ce moment d’humour
Conclusion
Une journée enrichissante de connaissances, d’apprentissage, de découvertes et de rencontres. Le Number One d’une longue série puisqu’il a été suggéré que cet événement se renouvelle.
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